Label, maison de disques, major, producteur… Qui fait quoi ?? Help !

Tu te sens perdu ? Tu ne comprends pas qui fait quoi dans la musique. Qui est qui ?? Pas de panique ! Je t'explique tout dans cet article :)
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Bienvenue à toi
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Je suis Jennifer ESKIDJIAN
Juriste ~ Formatrice en Droit de la Musique
Fondatrice du site à ContreTemps

 

Label, maison de disques, producteur, éditeur, majors, indé… argh !

Tu te sens perdu·e au milieu de toutes ces appellations ? Pas de panique.

Déjà, c’est une bonne chose que tu sois là, ça veut dire que tu t’intéresses à la question.

Parce que beaucoup d’entrepreneurs débutant dans la musique utilisent des appellations et des mots sans trop savoir exactement ce que ça veut dire, ni d’où ça vient.

En soi, je te dirai que ce n’est pas dramatique.

Mais dans le fond, ça peut l’être… parce que :

Si tu n’utilises pas le bon vocabulaire, ça veut dire que tu ne sais pas bien de quoi il s’agit.

Et en face, si tu es avec quelqu’un de plus expérimenté, avec un “vrai” professionnel de la musique, il va le capter en 2 secondes.

C’est comme si on te propose du Roquefort à table et que tu dis “mmmm j’adore le Camembert !“. On voit que tu aimes le fromage mais que tu n’y connais rien 🙂

Donc si tu dis producteur au lieu d’éditeur, que tu dis artiste au lieu d’auteur-compositeur, que tu dis cotisations au lieu de droits d’auteur ?

En soi rien de grave.

SAUF dans 2 situations :

▶︎ Sauf, si tu tombes sur un filou (oui, ce mot existe encore) et qu’il sent en toi la brebis égarée qui n’y connait pas grand chose. Trop tentant de te proposer un deal bien pourri en te vendant du rêve et des paillettes.

▶︎ Sauf si en face c’est un professionnel sérieux et expérimenté qui cherche à collaborer… avec quelqu’un comme lui ! : un autre pro sérieux et qui connaît le business, pas un amateur. Aujourd’hui, même si tu es artiste, que tu n’es pas entrepreneur, on attend de toi un minimum de connaissance du business de la musique.

 

Alors, je t’explique dans cet article les quelques confusions majeures que j’observe.

 

[Comme d’habitude, j’emploie le masculin par commodité d’écriture et de lecture, mais toutes les professions dont je parle se déclinent bien entendu au féminin !].

Label ou Maison de disques ?

Quelle est la différence entre un label et une maison de disques ?

Maisons de disques

Une maison de disques, c’est tout simplement une société qui produit des disques = qui enregistre des disques.

Pourquoi on dit “maison” ? comme maison d’édition par exemple ? Je ne sais pas. J’imagine que c’est parce qu’il y a l’idée de “pool”, d’une équipe de jeunes talents développés par la “maison”. Ça fait moins peur et plus artistique que “société. Mais ça n’a aucune importance.

Une “maison de disque” c’est l’activité d’une société qui enregistre des disques.

Si on s’en tient à cette appellation, on s’en fiche de la taille de la société. Tant qu’une entreprise finance l’enregistrement de disques, c’est une maison de disques.

Des quoi ? Des disques ? Oui !

Comme tu t’en doutes, à l’époque où tout a commencé, il n’y avait ni mp3 ni Youtube. Donc une société qui voulait produire des artistes et enregistrer de la musique le faisait forcément sur un disque : Vinyle d’abord, CD par la suite.

Bien sûr, aujourd’hui, il est possible d’enregistrer de la musique sans la graver sur un support physique (CD ou Vinyle).

Mais l’appellation est restée. Jusqu’à quand elle restera, je ne sais pas.

Un Label alors, c’est quoi ?

Pour dire les choses simplement, retiens que :

Un “label”, ça vient du mot anglais “label”, prononcé “lèèybeul” (qui vient lui même de l’ancien français !) et ça veut tout simplement dire… ÉTIQUETTE !

Donc un label, c’est tout simplement une marque, une étiquette, le NOM d’une société.

Dans la musique, à l’origine, on a commencé à parler de “LABEL DISCOGRAPHIQUE” pour désigner le nom d’une société qui produisait des disques.

“Label discographique” est devenu juste : Label.

Ça veut dire qu’une maison de disques est un label ?

OUI Exactement !

Le “label” c’est juste le NOM d’une entreprise qui produit de la musique.

On peut donc dire que toutes les entreprises qui produisent des enregistrements (sous forme numérique ou physique) sont des labels.

Universal Music est une maison de disques. Universal Music est un label (discographique) aussi.

Aujourd’hui, on commence à parler de “net labels” pour désigner les sociétés qui produisent des enregistrements numériques uniquement qui ne sont diffusés que sur Internet et qui ne font donc plus de disques.

Donc à partir du moment où tu montes ton asso pour produire ton propre EP ou album, même uniquement distribués sur Internet : tu crées ton propre label 😉

Est-ce que c’est plus clair ?

“Label”, c’est le nom de l’entreprise.

“Maison de disques”, c’est son activité.

 

Sachant qu’au sein d’un label, il peut y avoir plusieurs activités.

Dans les gros labels, il y a souvent différentes activités :

▶︎ l’activité “maison de disques” = c’est-à-dire l’enregistrement, la production phonographique comme on dit

▶︎ il y a souvent l’activité “éditions musicales” qui gère la partie écriture et composition

▶︎ il y a de plus en plus une partie “concerts/tournées” dans les labels qui veulent gérer eux-mêmes les tournées de leurs artistes

 

Universal Music, Tôt ou Tard, Wagram ou encore Underdog Records sont des labels de taille différente, avec chacune une activité de production et d’enregistrement (donc ce sont des “maisons de disques”), mais elles ont également d’autres activités liées à la musique.

Des labels dans un label ??

Depuis le début de la musique enregistrée, l’histoire des labels c’est un grand souk : Qui rachète qui ? Qui revend qui ?

C’est l’histoire de l’expansion de quelques gargantuesques sociétés qui ont racheté des dizaines et des centaines de petits labels.

Mais souvent, les petits labels rachetés par le grand groupe, conservent leur spécificité et leur esthétique musicale.

Lorsque la Motown est rachetée par Universal Music, le label/le nom “Motown” est conservé même s’il fait désormais partie du groupe Universal Music.

Quand tu vas sur le site de la Motown, tu ne vois même pas parler d’Universal. C’est si tu regardes le pied de page tout en bas que tu vois que le site a été créé et appartient à Universal.

Un exemple parmi des centaines d’autres.

Dans la même logique de différenciation et de spécialisation, il arrive également très souvent que les maisons de disques qui grossissent créent des nouvelles “divisions”, des “sous-labels” pour différencier leurs activités ou les esthétiques musicales.

La maison de disque va créer un label dédié au pop/rock, un label dédié à la musique classique, à la “musique urbaine”, etc. Chacun aura son nom propre.

Par exemple, pour développer son pôle “musique urbaine”, la maison de disques Warner Music a créé un nouveau label au sein de son groupe : Rec.118

illu-bleue-noeud

 

Et le Producteur, c’est qui alors ?

J’en parle déjà dans cet article : Un Producteur phonographique : C’est Quoi exactement

Quand on parle de “producteur”, que ce soit de musique, de cochons, de fleurs ou de cinéma, on parle de la personne qui est à l’initiative de la création du produit et surtout qui en est financièrement responsable, et donc propriétaire.

Contrairement à “maison de disques” ou “label” qui sont des expressions du langage courant et du jargon de la musique, la notion de “producteur” est une notion juridique.

Le Producteur phonographique

Dans une maison de disques, l’activité principale est l’enregistrement = la production “de disques”, qu’on appelle la “production phonographique“.

Donc le label qui est à l’initiative de l’enregistrement et qui en est financièrement responsable (= QUI PAYE les musiciens, techniciens, ingé son, studio, matos…) a le statut de PRODUCTEUR PHONOGRAPHIQUE.

Pourquoi “phonographique” ?

Parce qu’à l’époque, le producteur enregistrait des phonogrammes … à l’aide d’un phonographe ! Tout simplement.

Oui, à l’ère du mp3, de la 3D et des hologrammes, on fait encore références au phonographe dans les contrats, c’est génial.

Le Phonographe à cylindres d'Edison

Donc encore aujourd’hui, dans le jargon juridique de la musique et dans les contrats, un PHONOGRAMME est un enregistrement sur un support, qu’il soit physique ou numérique.

T’as enregistré un titre, un EP, un album ? Juridiquement, ce sont des phonogrammes.

Mais alors un producteur phonographique et une maison de disques, c’est pareil ?

En fait, on peut dire que oui.

“Maison de disques” c’est l’activité générale de l’entreprise, alors que “producteur phonographique” est plutôt un statut juridique qui découle de son activité.

You’re a Producer ? Non, un Producteur !

Alors, Attention !!

Confusion énorme entre le “producteur phonographique” dont on vient de parler et la notion de “producer” anglo-saxonne.

Tu te rappelles les “faux-amis” qu’on étudiait en cours d’anglais ? Celui-là, je suis sûre qu’on ne t’en avait pas parlé 😉

Un “producer” américain est en général l’équivalent en France d’un réalisateur artistique.

PAS d’un producteur phonographique.

Il PEUT l’être aussi, mais pas forcément !

Pour schématiser, on peut dire que le “producer” ou réalisateur artistique travaille dans un studio (et il touche à pleins de boutons comme dans un cockpit d’A380). Il bosse avec un ingé-son (voire peut-être il est lui-même ingé-son), c’est lui qui dirige l’aspect artistique de la réalisation de l’enregistrement en studio.

Mais derrière tout ça, celui qui PAYE le studio, les musiciens, le réalisateur artistique justement, ET SURTOUT celui qui est PROPRIÉTAIRE de l’enregistrement : c’est le producteur phonographique !

Bien sûr, une personne peut être à la fois le producteur phonographique ET le réalisateur artistique d’un projet. Dans certaines esthétiques musicales, c’est même très commun. D’où le raccourci et la confusion souvent.

Voilà pour le producer.

Une fois que tu as compris ce qu’est une maison de disques, un label et un producteur (et que t’as compris que c’est souvent 3 façons différentes de dire la même chose !), il y a une autre “classification” dans la musique qui mérite d’être évoquée.

Majors ou indépendants ?

Pour certains, cette distinction entre les “majors” et les labels indépendants (les “indé”) est politiquement et économiquement très importante. Pour d’autres, elle n’a pas, ou plus, trop de sens.

Tu te feras ton propre avis.

Il n’y a pas de définition “officielle”. Comme souvent dans la musique, certaines expressions viennent des États-Unis et d’une époque qui n’a plus trop grand chose à voir avec aujourd’hui.

Donc on ne sait plus pourquoi, mais on continue à dire ou faire telle ou telle chose… 

Les 3 majors

Les “majors”, elles ne sont plus que 3 à l’heure actuelle, c’est-à-dire en 2022 : c’est Universal Music, Sony Music et Warner Music.

Universal Music une des trois majors de l'industrie musicale

Je vais essayer de simplifier parce que l’histoire de la création des majors est assez complexe, mais grosso modo, on peut se représenter les choses comme ça (en tout cas c’est ce que j’en ai compris) :

Ce sont des sociétés qui ont été créées par des groupes qui n’étaient pas spécialisés dans la musique au départ (mais plutôt dans la radio, la télévision, l’électronique, ou même l’alcool et le jus d’orange…).

Donc les nouvelles sociétés qui étaient créées (Polygram, Warner Music, CBS, etc.) étaient en quelque sorte les “BRANCHES MUSIQUE” de grands groupes industriels ou de télécommunications.

D’où, le débat ensuite sur leur indépendance et leur liberté d’action. Trop d’actionnaires derrière, trop d’enjeux économiques internationaux.

Ces sociétés ont été créées pour développer un business, donc pas par passion pour la musique. Même si, bien sûr, cette dernière phrase est à relativiser dans la mesure où n’importe quelle entreprise qui est créée a besoin de générer des revenus, c’est même une de ses raisons d’être.

Du coup, dans une logique de système industriel, elles ont commencé à vouloir intégrer et maîtriser toute la chaîne de production musicale : écriture et composition, enregistrement, commercialisation, promotion, distribution, spectacle, merchandising, management.

Elles sont devenues gigantesques et génèrent aujourd’hui la majorité des échanges économiques de la musique. Et c’est pour ça qu’on a commencé à les appeler “majors”.

Et du coup, tout le monde a commencé à parler naturellement d’industrie de la musique. Moi cette expression ne me plait pas tellement. Je préfère plus souvent parler d’économie de la musique. Parce que, comme dans l’agriculture par exemple, tous les modèles économiques ne sont PAS industriels. Il n’y a pas de norme. Il n’y a pas qu’une seule façon de faire, il y en a des milliers.

Les labels indépendants

Donc, mis à part les 3 majors, toutes les autres structures existantes, sont devenues automatiquement des labels “indépendants”.

Dans leur capital social, pas d’actionnaires qui fabriquent des réfrigérateurs, des câbles ou qui produisent des émissions télé.

Petit à petit, la distinction a commencé à porter un message politique.

Celui de l’opposition entre un système industriel de rentabilité à court-terme contre un système qui valorise un savoir-faire artisanal et privilégie l’engagement sur le long-terme.

Débat qu’on retrouve dans beaucoup d’autres domaines que la musique (santé, éducation, agriculture…).

Puis, comme souvent, l’opposition est devenue :

~ les grands contre les petits

~ les méchants contre les gentils

~ l’argent contre la passion (… qui est même devenu le sujet de mon premier recueil…)

 

Et comme toute opposition, à force, elle est devenue stérile.

 

Pour terminer, je partage la phrase d’un directeur d’un petit label qui s’agaçait un jour de cette opposition entre majors et indé, en disant : “Mais de quelle indépendance on parle ? Il y a des milliers de petits labels qui sont archi dépendants ne serait-ce que de leur banquier ! Ils ont un modèle économique très fragile, complètement dépendants des découverts autorisés et des prêts de la banque, des subventions de l’État, et ont souvent très peu de liberté d’action“.

 

 

Voilà j’espère que toutes ces notions sont un peu plus claires pour toi maintenant.

Dis moi dans les commentaires : Est-ce qu’il y a d’autres confusions que tu fais ? d’autres expressions que tu entends dans la musique et qui sont encore obscures pour toi ?

Et si l’article t’a été utile, tu peux me le faire savoir en cliquant sur le 💛 Merci !

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Article rédigé par Jennifer ESKIDJIAN
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Juriste ~ Formatrice en Droit de la Musique
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Les commentaires

15 réponses

  1. Merci pour ce résumé synthétique et clair.

    Juste une question sur le paragraphe :
    Un Label alors, c’est quoi ?

    Vous listez les 3 activités principales des labels, il me semble que l’activité de promotion en est une autre très importante ?

    Je pense personnellement que si je devais signer avec un label je serai surtout intéressé par sa capacité à promouvoir le projet, et en principe les labels qui sont bien implantés ou ont le bras long sont ceux qui font connaître davantage leurs artistes ?

    Francesco

    1. Merci pour cette remarque Francesco.

      Pour moi, la promotion est inclus dans l’activité de “production phonographique”.

      Je ne parle pas de “promotion”, de la même manière que je ne parle pas de comptabilité par exemple. Cela fait partie du fonctionnement de l’entreprise en quelque sorte. Dans toutes les entreprises qui produisent des biens et des services qu’il faut vendre à un public, existent des services de promotion/publicité/marketing.

      Cela dit, tu as raison, l’activité d’un label/maison de disques est bien l’enregistrement ET la commercialisation de l’enregistrement. Et de nos jours, la commercialisation implique nécessairement un travail de promotion.
      En distinguant ainsi enregistrement ET commercialisation, on comprend mieux aussi la raison d’être du contrat de licence exclusive. Dans un contrat de licence, l’artiste/producteur signe avec un label en grande partie pour son travail de promotion/marketing.

  2. Bonjour j’ai aimé toutes vos expliquation une maison de disque est une activité libéral artisanale ou commerciale

  3. Bonjour Jennifer,
    Un article super clair qui eclaire bien ma lanterne ! MERCI beaucoup. Tes explications tombent à point nommé…
    (Auteur, compositeur, dans un groupe de rock produit par une association que l’on finance avec les autres membres du groupe…) les declarations Sacem, depots sur les plateformes legales, etc…nous paraitrons plus claires grace à toi ,!!
    Encore merci !

    1. Merci à toi pour ton message !
      Je suis ravie que les articles du blog t’aident à y voir plus clair 🙂
      Bonne continuation

  4. J’aimerai trouver un producteur mais je ne sais pas trop m’y prendre j’ai besoin d’aide s’il vous plaît merci d’avance.

    1. Tu trouveras pleins de conseils sur Internet. Pas mal de podcast sont consacrés aux interviews de producteurs justement, ils expliquent leur façon de travailler, de trouver et signer des artistes, etc.
      Ici, je ne délivre pas ce genre de conseils, désolée !
      Bon courage à toi

  5. Bonjour !
    Merci pour votre article super complet et surtout écrit avec une texte / une manière de parler super accessible.

    Peut-être rajouter plus d’exemple pour illustrer les différences entre les différents termes :
    -> Y a t il des labels qui ne sont pas des maisons de disques ? Si oui lesquels / pourquoi ? Ou est-ce la même chose ?

    -> Qui est le producteur dans un label indépendant ? Est-ce le label ? Ou une personne physique peut être aussi producteur ?

    Merci beaucoup !!

    1. Merci pour tes questions !

      >> À l’origine, un label est un label DISCOGRAPHIQUE, donc c’est une maison de disques.
      C’est vrai qu’en réalité si un “label” est simplement un nom, une marque, une “étiquette”, une société d’éditions musicales (qui n’a pas d’activité de production) pourrait être appelée un “label”… mais ça n’est pas le cas (à ma connaissance) ! Quand on parle de label, même s’il y a plusieurs activités, il y a forcément aussi l’activité liée à la production musicale.

      >> Une personne physique peut être “producteur phonographique”, oui. Mais s’il monte une société/un label, c’est la société qui sera juridiquement productrice et propriétaire du master. (Pareil quand vous montez une association : c’est l’asso qui devient propriétaire du master).

      J’espère que ça répond à tes questions

  6. Merci beaucoup pour ce genre d’articles, vous m’avez permi de démêler en 5 minutes tout un tas de questions que je me posais depuis un moment et donc les réponses ne me semblaient jamais claires… jusqu’à aujourd’hui ! Merci bcp !!!!

  7. C’est plus clair mais je voudrais comprendre la hiérarchie dans un label qui vient avant qui quel est le rôle de chaque maillon. Merci vos articles sont supers riches!

    1. Salut Elvira ! Merci beaucoup 🙂
      Si tu as une question très précise je pourrais peut-être y répondre. Sinon, si c’est pour une explication générale du fonctionnement d’un label, ça sera peut-être l’objet d’un autre article. Mais je suis sûre que tu peux trouver des ressources à ce sujet sur internet (d’ailleurs, si tu trouves, n’hésite pas à partager !)

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